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Perspectives de répartition de l'actif

Moment idéal pour les obligations

Dans nos perspectives 2024, les obligations surclassent les autres catégories d’actif, notamment les actions, en matière de potentiel, de résilience, de capacité de diversification et de valorisation.

Sommaire

  • Nous favorisons donc clairement le revenu fixe dans les portefeuilles à actifs multiples. Les valorisations actuelles et la perspective d’une croissance économique potentiellement chancelante font en sorte, dans ce contexte de baisse de l’inflation, que les obligations ont rarement semblé aussi attrayantes, comparativement aux actions. Nous tenons également à conserver de la flexibilité dans les portefeuilles à la lumière des risques entourant l’économie et les marchés.
  • La sensibilité à la variation des taux offre une certaine valeur compte tenu des rendements obligataires actuels et nous surpondérons à cet égard les États-Unis, ainsi que l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni et l’Europe. Parmi les instruments de crédit, nous favorisons les actifs adossés à des créances hypothécaires ainsi que certains placements titrisés en obligations.
  • Nous conservons un positionnement globalement neutre en actions, le marché boursier apparaissant relativement surévalué sur la base de plusieurs indicateurs, mais des niveaux plus raisonnables devraient revenir au fil du temps. Une approche active favorisera l’exploitation des opportunités dans un marché boursier différencié justifiant que nous nous concentrions sur la qualité et la résilience à plus long terme.
Les perspectives économiques mondiales, les valorisations sur les marchés et les données fondamentales des catégories d’actif nous ont toutes confirmé l’intérêt de favoriser les titres à revenu fixe. Comparativement aux actions, les obligations n’ont jamais été aussi attrayantes qu’aujourd’hui à notre avis. Après quelques années délicates pour les portefeuilles, avec une inflation élevée et des hausses de taux d’intérêt, les marchés boursiers et obligataires devraient revenir à des évolutions plus conventionnelles en 2024, malgré une croissance compromise dans de nombreuses régions.

Dans ce contexte, les obligations tireront à notre avis leur épingle du jeu, tandis que les actions risquent de dégager des rendements ajustés au risque plus faibles (quoique positifs) dans un marché généralement surévalué. Des risques caractérisent toujours les perspectives macro-économiques et géopolitiques, de sorte que la flexibilité demeure essentielle en matière de gestion de portefeuille.

Les analyses macro-économiques suggèrent le retour d’une corrélation inverse actions/obligations
Dans ses dernières Perspectives Cycliques, « L’Après-pic », PIMCO misait dans son scénario de référence pour l’an prochain sur un ralentissement de la croissance dans les marchés développés ainsi que sur une potentielle contraction en raison de la fin des mesures de soutien budgétaire et du début des effets du resserrement monétaire (après un décalage classique). Notre modèle de cycle d’affaires indique une probabilité de 77 % que l’économie américaine évolue actuellement dans une phase de « fin de cycle » et une probabilité d’environ 50 % de récession aux États-Unis dans les 12 prochains mois.

La croissance a probablement atteint un point culminant, tout comme l’inflation à notre avis. À mesure que les indices de prix renoueront avec les objectifs des banques centrales en 2024, les actions et les obligations devraient revenir à des corrélations inverses plus classiques (c’est-à-dire négatives), selon lesquelles ces dernières tendent à faire belle figure quand les premières chancellent, et vice versa. Les perspectives macro-économiques favorisent les obligations dans ce contexte : les bons du Trésor américain ont généralement fourni des rendements ajustés au risque attrayants dans les phases « d’après-pic », tandis que les actions souffraient davantage.

Les valorisations et la situation actuelle devraient donc nettement avantager les titres à revenu fixe
En outre, les niveaux initiaux des taux obligataires ou des multiples boursiers ont généralement conditionné les futurs rendements, à quelques exceptions près. La figure 1 montre que des taux obligataires élevés, comme actuellement, sur le segment de qualité élevée ont en moyenne généré des rendements excédentaires à long terme (généralement de l’ordre de 5 % à 7,5 % au cours des cinq années suivantes), tandis qu’un niveau de ratio cours/bénéfices désaisonnalisé comme celui qui prévaut actuellement débouchait généralement sur une contre-performance à long terme des actions. En outre, les obligations ont procuré ce niveau de rendement de façon plus régulière que les actions, comment en atteste une distribution plus ramassée (ou plus « normale ») des rendements. Il s’agit de constatations assez convaincantes pour les titres à revenu fixe.

Figure 1 : Perspectives favorables pour les titres à revenu fixe, par rapport aux actions, du fait des niveaux initiaux

[Figure 1 – Histogramme représentant l’historique de distribution des rendements prévisionnels] Ce graphique se compose de deux histogrammes comparant depuis 1976 l’historique de distribution des rendements prévisionnels des actions (gauche) et des titres à revenu fixe (droite) lors de conditions initiales similaires à celles qui prévalent actuellement. Les actions ont enregistré les plus fortes variations dans les cinq années subséquentes au cours de cette période, avec le plus grand pourcentage de rendements, soit 34 %, compris entre -2,5 % et 0,0 %. Durant la même période, le plus grand pourcentage de rendements pour les titres à revenu fixe, soit 75 %, était compris entre 5,0 % et 7,5 %. Source du graphique : données en temps réel de Bloomberg et Barclays (janvier 1976 – septembre 2023), calculs de PIMCO. Des « conditions similaires à celles qui prévalent actuellement » se caractérisent par un ratio cours/bénéfices désaisonnalisé supérieur ou égal à 28 pour l’indice S&P 500 et un pire rendement possible compris entre 5 % et 7 % pour l’indice agrégé États-Unis Bloomberg.Source : données en temps réel de Bloomberg et Barclays (janvier 1976 – septembre 2023), calculs de PIMCO. Des « conditions similaires à maintenant » se caractérisent par un ratio cours/bénéfices désaisonnalisé supérieur ou égal à 28 pour l’indice S&P 500 et un pire rendement possible compris entre 5 % et 7 % pour l’indice agrégé États-Unis Bloomberg.

Si l’on analyse de façon plus approfondie les données du siècle dernier, on constate que l’on peut compter sur les doigts d’une main les périodes au cours desquelles les actions américaines ont été plus onéreuses que les obligations, citons la grande dépression ou l’éclatement de la bulle internet. Parmi les méthodes courantes de valorisation relative des obligations par rapport aux actions figure la prime de risque sur actions ou « PRA ». Celle-ci peut se calculer selon plusieurs méthodes, mais nous utilisons l’inverse du ratio cours/bénéfices des constituants de l’indice S&P 500 duquel nous déduisons la rétribution du bon du Trésor américain à 10 ans. La PRA dépasse actuellement à peine 1 %, un creux jamais vu depuis 2007 (voir figure 2). L’historique boursier suggère que les actions ne resteront vraisemblablement pas aussi onéreuses relativement aux obligations. Nous estimons donc que la période se prête très bien à une surexposition des titres à revenu fixe dans les portefeuilles à répartition de l’actif.

Figure 2 : Des actions américaines apparaissant onéreuses relativement aux obligations

[Figure 2 – prime de risque sur les actions de l’indice S&P 500] Ce graphique représente sous forme d’une courbe la prime de risque sur actions (PRA) des constituants de l’indice S&P 500 de 1926 à 2023. Au cours de cette période, la PRA moyenne s’est élevée à 4,2 %, moyennant des fluctuations, avec des creux de -5 % en 1934 et -2,5 % en 2001, ainsi que des sommets de 18 % en 1949 et de 14,5 % en 1983. Elle se situe actuellement à 1 %. Source : Bloomberg, calculs de PIMCO, au 13 octobre 2023. La prime de risque sur actions (PRA) se base sur le rendement désaisonnalisé procuré par les bénéfices des constituants de l’indice S&P 500 (ou S&P 90 avant 1957) moins la rétribution des bons du Trésor américain à 10 ans.Source : Bloomberg, calculs de PIMCO, au 13 octobre 2023. La prime de risque sur actions (PRA) se base sur le rendement désaisonnalisé procuré par les bénéfices des constituants de l’indice S&P 500 (ou S&P 90 avant 1957) moins la rétribution des bons du Trésor américain à 10 ans.

Les ratios cours/bénéfices (C/B) démontrent également que les actions, particulièrement aux États-Unis, paraissent onéreuses, en tout cas à notre avis, non seulement par rapport aux obligations, mais aussi dans l’absolu.

Au cours des 20 dernières années, les valorisations de l’indice S&P 500 ont atteint en moyenne 15,4x sur la base des ratios C/B des 12 prochains mois. Aujourd’hui, ce multiple a augmenté significativement, à 18,1x. Cette valorisation tient compte d’une augmentation de 12 % des bénéfices par action (BPA) de l’an prochain, une estimation qui nous paraît exceptionnellement élevée à l’approche d’un potentiel ralentissement économique. Si nous supposons, pour hypothèse, un niveau plus normal de 7 % de croissance des BPA en 2024, l’indice S&P atteindrait un niveau encore plus élevé de 18,6x le ratio C/B des 12 prochains mois et même de 19,2x si nous supposions un niveau plus prudent de croissance des BPA à 0 %. Dans ce dernier cas, extrême à notre avis, les multiples eux-mêmes risquent de diminuer (soit une baisse des cours boursiers même à bénéfices constants) si les BPA enregistrent une variation nulle.

Nous observons toutefois une différenciation importante au sein du marché boursier : après exclusion des sept plus grandes sociétés technologiques, le reste de l’indice se négocie à un niveau bien plus proche de sa moyenne à long terme, soit un ratio C/B des 12 prochains mois de 15,6x. Cette différenciation pourrait générer des opportunités de génération d’alpha par une gestion active.

Dans l’ensemble, nous estimons que des anticipations de bénéfices prévisionnels élevées pourraient se heurter à la réalité dans le cas d’un ralentissement économique et justifient un prudent positionnement neutre à l’égard des actions, en privilégiant la qualité et la valeur relative, d’autant plus que les valorisations paraissent élevées sur de nombreux segments du marché.

Les fondamentaux du marché boursier exigent un positionnement prudent
Nos modèles suggèrent un plus grand optimisme à l’égard de l’économie sur les marchés boursiers que sur ceux d’instruments de crédit de sociétés. Nous utilisons les écarts de l’indice CDX (swaps de défaut de crédit), les PRA et les BPA pour estimer les probabilités de récession reflétées par différentes catégories d’actif, en comparant les niveaux actuels avec ceux observés dans des contextes typiques de récession. L’indice S&P 500 (PRA et écarts sur BPA) pointe actuellement vers des probabilités de récession de 14 %, significativement moins que les estimations implicites du marché des instruments de crédit à rendement élevé, soit 42 % (selon le CDX).

Un tel optimisme se retrouve également dans les estimations de bénéfices et de vente des constituants de l’indice S&P 500, lesquelles préfigurent davantage une accélération de l’économie qu’un ralentissement (voir figure 3). Nous craignons une potentielle déconnexion entre nos perspectives macro-économiques et ces estimations de bénéfices par action et de valorisations boursières, le tout renforçant nos réserves à l’égard des actions.

Figure 3 : Perspectives paraissant optimistes pour les actions américaines à partir des estimations de ventes

[Figure 3 – PIB des É.-U. et ventes des sociétés de l’indice S&P 500] Ce graphique compare au moyen de courbes le PIB des États-Unis en valeur nominale et la croissance des ventes des constituants de l’indice S&P 500, en données réelles et prévisionnelles 2024. Les deux courbes ont atteint un creux en 2020, durant la pandémie, avant de se redresser. Le PIB nominal a chuté, passant d’un pic de 17 % au deuxième trimestre 2021 à 6 % au deuxième trimestre 2023, avant de légèrement augmenter au troisième trimestre. Les prévisions de PIMCO tablent sur une diminution progressive durant la majeure partie de l’année 2024. La croissance des ventes a plongé, passant de 23 % au deuxième trimestre 2021 à 1 % au deuxième trimestre 2023, et la plupart des prévisions reflètent une augmentation par la suite et une stabilisation plus tard en 2024. Source : U.S. Bureau of Economic Analysis, Haver Analytics, Goldman Sachs, PIMCO, octobre 2023. Les prévisions de PIB nominal ont été fournies par PIMCO, tandis que les prévisions de ventes de la majorité pour les constituants de l’indice S&P 500 proviennent de Goldman Sachs.Source : U.S. Bureau of Economic Analysis, Haver Analytics, Goldman Sachs, PIMCO. La croissance des ventes réelles et prévisionnelles (consensus ascendant) de l’indice S&P 500 a été fournie par Goldman Sachs (octobre 2023). La croissance du PIB nominal réel aux États-Unis a été fournie par BEA et Haver Analytics pour les données réelles, alors que les prévisions ont été calculées par PIMCO à partir de ses prévisions du PIB réel et de l’indice implicite des prix à la consommation aux États-Unis selon les marchés des bons du Trésor américain et des obligations indexées à l’inflation (TIPS). Les données réelles et prévisionnelles du PIB correspondent au 3 novembre 2023. Les prévisions sont indiquées par des lignes pointillées

Gestion des risques par rapport à notre scénario de référence macro-économique
Nous reconnaissons que nos perspectives restent conditionnées par un ralentissement de la croissance et par l’inflation. Il est probable que l’excellente tenue de l’économie américaine se prolonge et permette d’échapper à une récession, mais la situation créera une surchauffe et une accélération des indices de prix qui déboucheront sur une politique monétaire encore bien plus restrictive. Il faut également tenir compte d’un possible atterrissage brutal, c’est-à-dire un ralentissement abrupt de la croissance et l’inflation.

À la lumière de ces scénarios de risque, nous estimons prudent de prévoir des marges de sécurité et des possibilités de sortie, tout en gérant la volatilité, d’autant plus que les coûts de mise en œuvre paraissent très raisonnables, en particulier pour les actions (voir figure 4). Nous favorisons, par exemple, une stratégie intitulée « reverse seagull », soit l’achat d’une option de vente au comptant et la vente d’une autre option de vente à un prix d’exercice plus faible avec financement par vente d’une option d’achat.

Figure 4 : Une volatilité relativement faible des actions par rapport aux titres à revenu fixe renforce des couvertures à prix attrayant

[Figure 4 – Volatilité, VIX et MOVE] Ce graphique compare sous forme de courbes la volatilité des actions et des titres à revenu fixe depuis octobre 2018. L’indice VIX de la bourse des options de Chicago (CBOE) mesure la volatilité des actions du S&P 500. L’indice MOVE d’ICE Bank of America mesure la volatilité des marchés à revenu fixe. Les deux courbes partent de 100 en octobre 2018. Depuis, le VIX a atteint un sommet de 390 en mars 2020 et plus récemment de 120 en 2023, son plus haut niveau depuis le début de l’année, mais il était redescendu à 85 en octobre. L’indice MOVE a atteint un sommet de 270 en mars 2020 et évolue actuellement aux environs de 210. L’indice MOVE dépasse le VIX depuis début 2022. Source : données de Bloomberg.Source : données d’octobre 2018 à octobre 2023 de Bloomberg. Le VIX de la bourse des options de Chicago (CBOE) mesure la volatilité des actions du S&P 500. L’indice MOVE d’ICE Bank of America mesure la volatilité des marchés à revenu fixe. Les deux courbes partent de 100 en octobre 2018.

Thèmes d’investissement en période de fortes incertitudes
Dans les portefeuilles à actifs multiples, nous estimons que les titres à revenu fixe représentent la meilleure valeur, mais nous convoitons une large sélection d’opportunités de placement. Nous nous positionnons sur une grande diversité de situations macro-économiques et de marché, en insistant sur la diversification, la qualité et la flexibilité.

Sensibilité à la variation des taux : opportunité de qualité élevée
Le niveau initial des taux obligataires actuels favorise les titres à revenu fixe dans l’absolu, et la comparaison avec les valorisations des actions renforce cette conviction. Les titres à revenu fixe offrent un potentiel de rendement attrayant et peuvent contribuer à créer une marge de sécurité dans les portefeuilles en période de ralentissement. En raison des incertitudes macro-économiques, nous gérons activement et diversifions nos positions sensibles à la variation des taux, en privilégiant le segment de qualité élevée et les placements résilients.

La variation à la sensibilité des taux aux États-Unis paraît particulièrement attrayante sur la portion médiane de la courbe. Nous entrevoyons également des opportunités en Australie, au Canada, au Royaume-Uni et en Europe. Les deux premières économies présentent une sensibilité supérieure à la variation des taux, car une bonne partie des propriétaires de maisons remboursent des crédits à taux variable, tandis que les deux dernières risquent encore davantage une récession que les États-Unis à la lecture des récents indicateurs macro-économiques. Les politiques des banques centrales dans ces régions pourraient bien diverger et nous surveillerons les positions en obligations qui figurent à leur bilan pour évaluer les potentiels effets sur les taux et sur les placements connexes.

Dans les marchés émergents, nous maintenons une surpondération de la sensibilité à la variation des taux dans les pays offrant les meilleures qualités de crédit ainsi que des taux réels élevés des valorisations attrayantes et un potentiel de rendement. Le Brésil et le Mexique semblent tirer leur épingle du jeu, avec un processus de désinflation plus avancé et des taux réels clairement élevés.

À l’inverse, nous sous-pondérons le Japon où la politique monétaire pourrait se resserrer substantiellement en raison d’une hausse de l’inflation.

Tout en reconnaissant un attrait des taux au comptant rarement vu depuis longtemps, nous favorisons un déplacement vers les échéances à plus long terme afin d’immobiliser des rendements et d’arrimer les portefeuilles à moyen terme. Si l'on se fie au passé, la sensibilité à la variation des taux pourrait dégager des rendements significatifs supérieurs à la trésorerie, en particulier à ce stade du cycle des politiques monétaires.

Actions : l’importance de la valeur relative
Bien que les constituants de l’indice S&P 500 apparaissent onéreux dans leur ensemble, il existe à notre avis un potentiel de différenciation ainsi que des opportunités dans certains thèmes. Sur un plan macro-économique, il ne faut pas complètement écarter la possibilité d’une résilience de l’activité (notamment par la vigueur de la consommation aux États-Unis) qui pourrait soutenir les marchés boursiers plus franchement que nous le prévoyons actuellement. En conséquence, nous conservons un positionnement neutre en actions au sein de nos portefeuilles à actifs multiples. Une approche active peut contribuer à cibler les placements qui tireront potentiellement leur épingle du jeu.

Dans les périodes d’incertitudes, nous préférons investir dans les actions de qualité. Historiquement, c’est un facteur qui a offert des possibilités attrayantes dans la dernière phase d’un cycle d’affaires (voir figure 5). Ce positionnement neutre dans l’ensemble prend la forme d’une surpondération des actions américaines (S&P 500), qui offrent davantage de caractéristiques de qualité que celles d’autres régions (en particulier des marchés émergents) et parce que la croissance économique en Europe pourrait bien s’avérer plus compromise qu’aux États-Unis, et d’une sous-pondération des autres marchés boursiers locaux, malgré des valorisations plus attrayantes.

Figure 5 : Les actions de qualité offrent un potentiel de rendement ajusté au risque attrayant à la fin du cycle d’affaires

[Figure 5 – le tableau des ratios de Sharpe des facteurs boursiers] Ce tableau présente la moyenne des ratios de Sharpe des rendements ajustés au risque des constituants de l’indice S&P 500 en fonction des facteurs boursiers et des cycles d’affaires depuis 1984. Historiquement, lorsque l’économie évolue dans le dernier tiers d’une phase d’expansion, soit la situation actuelle de l’avis de nombre de spécialistes, le facteur qualité offre le ratio de Sharpe le plus attrayant soit 0,82, suivi de ceux de momentum (0,51), de faible bêta (-0,05), de valeur (-0,06) de volatilité (-0,07) et de taille(-0,35). Le facteur qualité dégage un ratio de Sharpe positif dans toutes les phases, à l’exception du premier tiers d’une expansion économique. Source : PIMCO, Compustat, NBER (U.S. National Bureau of Economic Research) au 24 octobre 2023. Le ratio de Sharpe, une mesure courante du rendement ajusté au risque, se calcule à partir de données remontant à 1984 et se base sur les définitions Fama–French de valeur, qualité, taille et momentum à partir de l’indice S&P 500. Les phases de récession et d’expansion sont définies par le NBER.Source : PIMCO, Compustat, NBER (U.S. National Bureau of Economic Research) au 24 octobre 2023. Le ratio de Sharpe, une mesure courante du rendement ajusté au risque, se calcule à partir de données remontant à 1984 et se base sur les définitions Fama–French de valeur, qualité, taille et momentum à partir de l’indice S&P 500. Les phases de récession et d’expansion sont définies par le NBER.

Nous favorisons par ailleurs les sous-secteurs soutenus par des mesures budgétaires qui peuvent tirer parti de projets à long terme et de tendances séculaires favorables. En l’occurrence, la Loi de réduction de l’inflation aux États-Unis favorise de nombreuses activités dans les énergies propres (hydrogène, solaire, éolien) en distribuant de significatifs crédits d’impôt.

Dans un positionnement vendeur sur actions, nous ciblons les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, en particulier la consommation cyclique, comme les matériaux de construction. L’automobile risque également de souffrir des taux d’intérêt élevés pendant un certain temps. Alors que les approvisionnements se stabilisent, nous estimons que la demande aura du mal à se maintenir.

Instruments de crédit et actifs titrisés
Nous favorisons ici les placements résilients en recherchant avant tout des opportunités de valeur relative. Nous faisons preuve de prudence pour les instruments de crédit de sociétés, même si une vigilance accrue à l’égard de certains secteurs peut contribuer à atténuer les risques en cas de ralentissement. Nous sous-pondérons les instruments de crédit de sociétés à taux variable de qualité inférieure, comme les prêts bancaires et certains actifs privés, car ils demeurent les plus vulnérables à des taux d’intérêt élevés et montrent déjà des signes de fragilité.

Contrairement aux instruments de crédit de sociétés, les obligations garanties et hypothécaires peuvent présenter des écarts attrayants. Nous conservons une forte pondération des titres adossés à des créances hypothécaires (TACH) garantis d’organismes américains, qui présentent des valorisations très attrayantes, tout en offrant une qualité élevée et une excellente liquidité (voire figure 6). Nous dénichons également de la valeur dans des positions garanties sur certains actifs titrisés, notamment en titres de créance adossés à des prêts (TCAP) et à des créances hypothécaires avec flux groupés.

Figure 6 : Les placements en TACH offrent des écarts attrayants

[Figure 6 – écarts des TACH] Ce graphique présente sur une courbe les écarts ajustés à la volatilité des titres adossés à des créances hypothécaires (TACH) garantis d’organismes publics américains depuis 1995 (indexation à zéro). Au cours de la période, les écarts ont atteint 100 (reflétant des valorisations attrayantes ou peu onéreuses) en 2008, avant de diminuer, puis de fluctuer plus amplement durant la pandémie et de revenir à 100 en 2023. Les lignes horizontales définissent les zones attrayantes ou onéreuses des valorisations. Source : Bloomberg, PIMCO, au 30 septembre 2023. Les termes « 1x onéreux » (à -18) et « 1x attrayant » (25) signifient 1 écart-type par rapport à l’écart ajusté à la clause moyen. Les termes « 2x onéreux » (-40) et « 2x abordable » (52) signifient 2 écarts-types par rapport à l’écart ajusté à la clause moyen. Aux présentes, les termes « attrayant » et « onéreux » s’entendent d’un titre ou d’une catégorie d’actif que l’on peut considérer comme nettement sous/surévalué par rapport à sa moyenne historique et aux anticipations des gestionnaires.Source : Bloomberg, PIMCO, au 30 Septembre 2023. Les termes « 1x onéreux » et « 1x abordable » (ou « attrayant ») signifient 1 écart-type par rapport à l’écart ajusté à la clause moyen. Les termes « 2x onéreux » et « 2x abordable » signifient 2 écarts-types par rapport à l’écart ajusté à la clause moyen. Aux présentes, les termes « abordable » (ou « attrayant ») et « onéreux » s’entendent d’un titre ou d’une catégorie d’actif que l’on peut considérer comme nettement sous/surévalué par rapport à sa moyenne historique et aux anticipations des gestionnaires.

À retenir
Notre analyse des catégories d’actif a mis en lumière l’avantage des obligations, en raison de leurs excellentes perspectives dans notre scénario macro-économique de référence ainsi que de leurs caractéristiques de résilience, de diversification et en particulier pour leur valorisation. Compte tenu des risques d’un marché boursier surévalué, il paraît judicieux de se concentrer sur les titres à revenu fixe de qualité élevée.

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Figure 1: Looking ahead from here, starting levels favor fixed income over equities

This figure consists of two bar charts comparing the historical forward return distribution since 1976 for equities (left side) and fixed income (right side) when the starting conditions are similar to now. Equities showed a greater variation in subsequent 5-year returns during the time frame, with the greatest percentage of observations (34%) in the −2.5% to 0.0% range. In the same time frame, fixed income had the great majority of observations (75%) in the 5.0% to 7.5% range. Chart source: Bloomberg, Barclays Live data (January 1976 – September 2023), PIMCO calculations. “Conditions similar to now” are defined as a cyclically adjusted price/earnings (CAPE) ratio of greater than or equal to 28 for the S&P 500 Index, and yield-to-worst in a range of 5%–7% for the Bloomberg U.S. Aggregate Index.
Source: Bloomberg, Barclays Live data (January 1976 – September 2023), PIMCO calculations. “Conditions similar to now” are defined as a cyclically adjusted price/earnings (CAPE) ratio of greater than or equal to 28 for the S&P 500 Index, and yield-to-worst in a range of 5%–7% for the Bloomberg U.S. Aggregate Index.

Delving deeper into historical data, we find that in the past century there have been only a handful of instances when U.S. equities have been more expensive relative to bonds – such as during the Great Depression and the dot-com crash. One common way to measure relative valuation for bonds versus equities is the equity risk premium or ERP (there are several ways to calculate an ERP, but here we use the inverse of the price/earnings ratio of the S&P 500 minus the 10-year U.S. Treasury yield). The ERP is currently at just over 1%, a low not seen since 2007 (see Figure 2). History suggests equities likely won’t stay this expensive relative to bonds; we believe now may be an optimal time to consider overweighting fixed income in asset allocation portfolios.

Figure 2: U.S. equities appear expensive relative to bonds

This is a line chart showing the S&P 500 equity risk premium (ERP) from 1926–2023. Over that time frame, the ERP averaged 4.2% but fluctuated, with lows of −5% in 1934 and −2.5% in 2001, and highs of 18% in 1949 and 14.5% in 1983. It is currently at 1%. Source: Bloomberg, PIMCO calculations as of 13 October 2023. Equity risk premium (ERP) is calculated as the 10-year cyclically adjusted earnings yield of the S&P 500 (or S&P 90 prior to 1957) minus the 10-year U.S. Treasury real yield.
Source: Bloomberg, PIMCO calculations as of 13 October 2023. Equity risk premium (ERP) is calculated as the 10-year cyclically adjusted earnings yield of the S&P 500 (or S&P 90 prior to 1957) minus the 10-year U.S. Treasury real yield.

Price/earnings (P/E) ratios, are another way that equities, especially in the U.S., are screening rich, in our view – not only relative to bonds, but also in absolute.

Over the past 20 years, S&P 500 valuations have averaged 15.4x NTM (next-twelve-month) P/E. Today, that valuation multiple is significantly higher, at 18.1x NTM P/E. This valuation takes into account an estimated increase of 12% in earnings per share (EPS) over the coming year, an estimate we find unusually high in an economy facing a potential slowdown. If we assume, hypothetically, a more normal level of 7% EPS growth in 2024, then the S&P today would be trading even richer at 18.6x NTM P/E, while if we are more conservative and assume 0% EPS growth in 2024, then today’s valuation would rise to 19.2x NTM P/E. Such an extreme level, in our view, would likely drive multiple contraction (when share prices fall even when earnings are flat) if flat EPS came to pass.

We note, however, a crucial differentiation within the equity market: If we exclude the seven largest technology companies from this calculation, then the remainder of the S&P trades close to the long-term average at 15.6x NTM P/E. This differentiation could present compelling opportunities for alpha generation through active management.

Overall, we feel that robust forward earnings expectations might face disappointment in a slowing economy, which, coupled with elevated valuations in substantial parts of the markets, warrants a cautious neutral stance on equities, favoring quality and relative value opportunities.

Equity fundamentals support cautious stance

Our models suggest equity investors appear more optimistic on the economy than corporate credit investors. We use ERP, EPS, and CDX (Credit Default Swap Index) spreads to estimate recession probability implied by different asset classes, calculated by comparing today’s levels with typical recessionary environments. The S&P 500 (via ERP and EPS spreads) is currently reflecting a 14% chance of a recession, which is significantly lower than the estimates implied by high yield credit at 42% (via CDX).

Such optimism is underscored by consensus earnings and sales estimates for the S&P 500, which anticipate a reacceleration rather than a slowdown (see Figure 3). We’re concerned about a potential disconnect between our macro outlook and these equity earnings estimates and valuations. It reinforces our caution on the asset class.

Figure 3: Consensus sales estimates paint an optimistic outlook for U.S. equities

This is a line chart comparing U.S. nominal GDP and S&P 500 sales growth, including actual data since 3Q 2013 and forecasts through 2024. Both measures bottomed in 2020 amid the pandemic before recovering. Nominal GDP fell from a high of 17% in 2Q 2021 to 6% in 2Q 2023 before rising slightly in 3Q. PIMCO forecasts it to gradually diminish through much of 2024. Sales growth plunged from 23% in 2Q 2021 to 1% in 2Q 2023, and consensus forecasts see it rising from here and then plateauing later in 2024. Source: U.S. Bureau of Economic Analysis, Haver Analytics, Goldman Sachs, PIMCO as of October 2023. Nominal GDP forecasts are from PIMCO, while consensus sales forecasts for S&P 500 are from Goldman Sachs.
Source: U.S. Bureau of Economic Analysis, Haver Analytics, Goldman Sachs, PIMCO. Actual and forecast (bottom-up consensus) S&P 500 sales growth is as of October 2023 from Goldman Sachs. Actual U.S. nominal GDP growth data is from BEA and Haver Analytics, while the forecast is a PIMCO calculation using PIMCO's U.S. real GDP forecast and the market-implied U.S. Consumer Price Index (CPI) based on markets for U.S. Treasury Inflation-Protected Securities (TIPS). GDP data and forecasts are as of 3 November 2023. Forecasts are indicated by dashed lines.

Managing risks to the macro baseline

We recognize risks to our outlook for slowing growth and inflation. Perhaps the resilient U.S. economy will stave off recession, but also drive overheating growth and accelerating inflation that prompts much more restrictive monetary policy. There’s also potential for a hard landing, where growth and inflation fall quickly.

In light of these risk scenarios we believe it’s prudent to include hedges and to build optionality – and managing volatility, especially in equities, is attractively inexpensive (see Figure 4). For example, one strategy we favor is a “reverse seagull” – a put spread financed by selling a call option.

Figure 4: Relatively low volatility in equities vs. fixed income fosters attractively priced hedges

This is a line chart comparing volatility of equities and fixed income since October 2018. VIX is the Chicago Board Options Exchange (CBOE) Volatility Index, a measure of volatility in the S&P 500 stock index. MOVE is the ICE Bank of America MOVE Index, a measure of volatility in fixed income markets. Both measures are indexed to 100 in October 2018. Since then, the VIX Index reached a high of 390 in March 2020 and more recently touched a 2023 year-to-date high of 120, but as of October 2023 is down to 85. The MOVE Index reached a high of 270 in March 2020, and is now at around 210. The MOVE has been above the VIX since early 2022. Source: Bloomberg data.
Source: Bloomberg data from October 2018 – October 2023. VIX is the Chicago Board Options Exchange (CBOE) Volatility Index, a measure of volatility in the S&P 500. MOVE is the ICE Bank of America MOVE Index, a measure of volatility in fixed income markets. Both measures are indexed to 100 in October 2018.

Investment themes amid elevated uncertainty

Within multi-asset portfolios, we believe the case for fixed income is compelling, but we look across a wide range of investment opportunities We are positioned for a range of macroeconomic and market outcomes, and we emphasize diversification, quality, and flexibility.

Duration: high quality opportunities

At today’s starting yields we would favor fixed income on a standalone basis; the comparison with equity valuations simply strengthens our view. Fixed income offers potential for attractive returns and can help cushion portfolios in a downturn. Given macro uncertainties, we actively manage and diversify our duration positions with an eye toward high quality and resilient yields.

Medium-term U.S. duration is particularly appealing. We also see attractive opportunities in Australia, Canada, the U.K., and Europe. The first two tend to be more rate-sensitive as a large portion of homeowners have a floating mortgage rate, while the latter two could be closer to recession than the U.S. given recent macro data. Central bank policies in these regions could diverge, and we will monitor the bond holdings on their balance sheets for potential impact on rates and related positions.

In emerging markets, we hold a duration overweight in countries with high credit quality, high real rates, and attractive valuations and return potential. Brazil and Mexico, where the disinflation process is further along and real rates are distinctly high, stand out to us.

By contrast, we are underweight duration in Japan, where monetary policy may tighten notably as inflation heats up.

While we recognize cash rates today are more attractive than they’ve been in a long time, we favor moving out along the maturity spectrum in an effort to lock in yields and anchor portfolios over the medium term. If history is a guide, duration has significant potential to outperform cash especially at this stage of the monetary policy cycle.

Equities: relative value is key

Although the S&P 500 appears expensive in aggregate, we see potential for differentiation and opportunities for thematic trades. From a macro perspective, there’s also the potential for economic resilience (such as a strong U.S. consumer) to support equity markets more than we currently forecast. Accordingly, we are neutral in equities within multi-asset portfolios. An active approach can help target potential winners.

In uncertain times, we prefer to invest in quality stocks. Historically, the quality factor has offered an attractive option for the late phase of a business cycle (see Figure 5). Within our overall neutral position, we are overweight U.S. equities (S&P 500), which present more quality characteristics than those in other regions, especially emerging markets. Also, European growth could be more challenged than in the U.S., so we are underweight the local equity market despite its more attractive valuation.

Figure 5: Quality stocks offer attractive risk-adjusted return potential late in the business cycle

This is a table listing average Sharpe ratios (a measure of risk-adjusted returns) for different equity factor categories within the S&P 500 index, broken out by business cycle phases, since 1984. Historically, when the economy has been in the final third of an economic expansion, as many economists believe it is today, the quality factor offered the most attractive Sharpe ratio of 0.82, outpacing momentum (0.51), low beta (−0.05), value (−0.06), low volatility (−0.07), and size (−0.35) factors. Quality factor had a positive Sharpe ratio in all phases except for the first third of an expansion. Source: PIMCO, Compustat, NBER (U.S. National Bureau of Economic Research) as of 24 October 2023. Sharpe ratios, a common measure of risk-adjusted returns, are calculated using data since 1984 and are based on the Fama–French definitions of value, quality, size, and momentum using the S&P 500. Recessions and expansions are defined by NBER.
Source: PIMCO, Compustat, NBER (U.S. National Bureau of Economic Research) as of 24 October 2023. Sharpe ratios, a common measure of risk-adjusted returns, are calculated using data since 1984 and are based on the Fama–French definitions of value, quality, size, and momentum using the S&P 500. Recessions and expansions are defined by NBER.

We also favor subsectors supported by fiscal measures that may benefit from long-cycle projects and strong secular tailwinds. The U.S. Inflation Reduction Act, for example, supports many clean energy sectors (hydrogen, solar, wind) with meaningful tax credits.

On the short side of an equity allocation, we focus on rate-sensitive industries, particularly consumer cyclical sectors such as homebuilders. Autos could also suffer from higher-for-longer; interest rates, but as supply normalizes, we think demand will struggle to keep up.

Credit and securitized assets

In the credit space we favor resilience, with an emphasis on relative value opportunities. We remain cautious on corporate credit, though an active focus on individual sectors can help mitigate risks in a downturn. We are underweight lower-quality, floating-rate corporate credit, such as bank loans and certain private assets, which remain the most susceptible to high rates and are already showing signs of strain.

In contrast to corporate credit, attractive spreads can be found in mortgages and securitized bonds. We have a high allocation to U.S. agency mortgage-backed securities (MBS), which are high quality, liquid, and trading at very attractive valuations – see Figure 6. We also see value in senior positions of certain securitized assets such as collateralized loan obligations (CLOs) and collateralized mortgage obligations (CMOs).

Figure 6: MBS investments offer attractive spreads

This is a line chart showing volatility-adjusted spreads in the U.S. agency mortgage-backed securities (MBS) market since 1995 (indexed to zero). In that time frame, spreads reached 100 (indicating cheap/attractive valuation) in 2008 before dropping, then fluctuated more widely amid the pandemic, and reached 100 again in 2023. Horizontal lines mark levels considered cheap and rich. Source: Bloomberg, PIMCO as of 30 September 2023. “1x rich” (at −18) and “1x cheap” (25) are defined as 1 standard deviation from average option-adjusted spread (OAS). “2x rich” (−40) and “2x cheap” (52) are defined as 2 standard deviations from average OAS. The terms “cheap” and “rich” as used herein generally refer to a security or asset class that is deemed to be substantially under- or overpriced compared to both its historical average as well as to the investment manager’s future expectations.
Source: Bloomberg, PIMCO as of 30 September 2023. “1x rich” and “1x cheap” are defined as 1 standard deviation from average option-adjusted spread (OAS). “2x rich” and “2x cheap” defined as 2 standard deviations from average OAS. The terms “cheap” and “rich” as used herein generally refer to a security or asset class that is deemed to be substantially under- or overpriced compared to both its historical average as well as to the investment manager’s future expectations.

Key takeaway

Looking across asset classes, we believe bonds stand out for their strong prospects in the baseline macro outlook as well as for their resilience, diversification, and especially valuation. Given the risks to an expensive equity market, the case for an allocation to high quality fixed income is compelling.

Download our investor handout for details on how we are positioning portfolios across global asset classes.

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